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suivre ce blog administration connexion + créer mon blog mondes-parallèles- fantastique 1 2 3 4 > >> 17 avril 2016 7 17 / 04 / avril / 2016 10:34 une étrange apocalypse la voix nomade de brian b. merrant chez librinova c'est une fiction basée sur une certaine apocalypse. pas n'importe quelle apocalypse ! ce n'est pas une sempiternelle et énième fin du monde où tout s'effondre dans tous les sens, où les gens s’entre-tuent sur tous les modes ; ou alors de grosses bébêtes nous envahissent et dévorent tout sur leur passage ; ou alors de méchants aliènes ont décidé d'exterminer la race humaine. non, les premières pages informent tout simplement que les humains ont disparu de la terre un beau matin ensoleillé, sans avertir, d'un coup. pourquoi ? où ? qui est responsable ? c'est la question obsédante et directrice du livre. le héros principal, ary, un électronicien, se lève et part au travail comme d'habitude, désabusé et morose. ce n'est pas l'enthousiasme pour aller au boulot. comme pour beaucoup d'entre-nous, d'ailleurs. les pages suivantes décrivent l'angoisse mortelle de se retrouver seul dans la ville silencieuse et poussiéreuse. comment se nourrir, vivre seul et réussir à ne pas se faire bouffer ? tout a l'air à l'abandon depuis belle lurette. c'est fini métro-boulot-dodo. ary se demande s'il n'a pas changé d'époque ou s'il est en enfer. le monde paie son hypocrisie et son avidité générales. heureusement, ary est rejoint par hasard par pier, un mécanicien qui possède un bus aménagé. ce sont les deux seuls rescapés. ils installent à l'intérieur du gros véhicule une station de radio et décident de parcourir la france à la recherche de possibles survivants. principe de base : venir en aide aux rescapés. je ne vous dévoile pas la suite pour que vous ayez le plaisir de la découvrir par vous-même. étrange et intéressant ! le style, alerte, qui coule bien dans l'oreille, est plaisant. il me fait penser, parfois, aux excentricités "san-antonionesques" de frédéric dard. béru étant pier et ary le commissaire san-antonio. un humour de noceur éméché. des jeux de mots volontairement débiles. ça rafraîchit les idées ! : « non mais, hein. bon. un benêt accroc aux filles et à l'alcool, un suicidaire tueur, un leprechaun sniffeur de boîtes et un informaticien qui rêve encore d'un monde meilleur... bien, bien. ah, et un satellite qui chante frank sinatra. largement de quoi tenir tête à ces fantômes bouffeurs de joyaux ». c'est une des premières joyeuses bandes ; il y en aura une deuxième. mais, ne croyez pas que ce soit plat. c'est plus profond que ça n'y paraît. les grands financiers de la planète monde qui manipulent les gouvernements, les marchés et les devises ne contribuent-ils pas à créer un ras le bol général dans nos esprits de petits salariés ? les riches sont toujours plus riches et les pauvres toujours plus pauvres. une gouvernement occulte mondial qui ne veut pas d'une paix durable nous grignote-t-il nos pauvres cerveaux "débriefés" ? d'après napoléon une éventualité de guerre engendre un sentiment de besoin. et la liberté d'expression est bafouée. on n'a plus l'impression de vivre en sécurité. des lois sur l'identification nous contrôlent. on nous terrifie pour nous faire obéir. on en a plein le cul, car : « … et les trésors cachés dans l'humanité entière sont ardemment convoités par des forces à la cruauté abyssale. elles peuvent détruire un homme en une nuit ou en une vie, qu'importe la durée. au final elles parviennent à détruire celles et ceux qui abandonnent ». tout ceci contribue-t-il, un jour, à faire disparaître les gens de la surface du globe ? en plus, le désespoir est le manque de passion de chacun d'entre nous. « la passion de vivre. la passion d'exister. nous désirons un autre monde où tout deviendrait possible dans le respect de l'autre, quel qu'il soit... peut-on soulager de sa peine celui qui pleure dans le noir car il sait qu'il ne pourra jamais, jamais s'épanouir ». il y a aussi de belles envolées poétique s : « elle sentait ce que l'on respire lorsqu'on ouvre ses volets tôt le matin et que le ciel n'est encore qu'un dôme bleuté tacheté d'encre ». n'hésitez pas ! vous prendrez du plaisir à lire "la voix nomade" de brian b.merrant et aussi à apprendre ! vous vivrez les aventures des survivants de la grande disparition. l'auteur est un de ces types courageux qui à la force de nous faire croire que nous pensons tous comme lui. c'est un tour de magie. dans une atmosphère déjantée. un arbre tombe du côté où il penche. méfions-nous de nos penchants. roger morand repost 0 regor - dans fantastique commenter cet article 12 janvier 2016 2 12 / 01 / janvier / 2016 15:22 après la mort : 3ème et dernière partie article 5 petits conseils de l'au-delà derniers messages troisième et dernière partie qui sommes-nous ? parfois, je rêve d'être moi-même. je rêve de réunir, le soir au fond des bois, mon double, mon âme et ma conscience, et jouer ensemble une partition harmonieuse. « il ne s'agit pas de vivre à jamais, jackie, le truc, c'est de vivre avec soi-même à jamais » dit le frère de jack sparrow dans pirate des caraïbes 2. nous ne sommes pas qu'un simple corps ; mais alors, pourquoi cette sensation désespérante de vide, de prison, de manque ou d'épaisse lenteur. pourquoi ai-je l'impression d'être enfermé en moi ? suis-je une prison ? quel est le joyau que j'enferme en moi ? mon âme ? mon esprit ? le problème, c'est que notre corps, dont la vitesse maximale ne dépasse pas celle de castagnettes attardées, appartient, d'une part, au macrocosme régi par des lois de physique générale strictes et contraignantes ; et que ce corps, d'autre part, est composé de particules qui, elles, laissent libre cours à leur folle envie de batifoler dans des mondes invisibles comme celui des rêves par exemple. en effet, il paraît que ces dames, sans effort, se permettent, selon la physique quantique, des vitesses au-delà de celle de la lumière. elles visitent donc, sans avertir le moi conscient, des mondes au-delà du visible, au-delà de l'imaginable. j'aimerai bien participer d'une manière délibérée aux escapades de ces petites chéries et vous aussi, peut-être. tout cela est une contradiction rédhibitoire : mondes visibles ou invisibles. mais, passons. essayons d'y voir clair. touchons du doigt une certaine vérité, même si « la vérité, c'est pas pour les blaireaux » comme l'affirme un personnage du film " dans la peau de john malkovich". de toute manière, il faut cogiter autrement, c'est fondamental. einstein : « instaurer un nouveau mode de pensée est essentiel si l'humanité veut survivre et atteindre un plan plus élevé ». je vais donc partir du principe que l'être humain possède plusieurs corps : du plus dense au plus subtil et éthéré. un corps physique qui meurt un jour et les autres qui, selon la tradition, permettent de nous élever spirituellement au fur et à mesure de notre éducation. il faut aussi supposer que notre conscience ne puisse plus être localisée uniquement dans le corps physique, mais ailleurs, partout où nous souhaitons qu'elle aille. á chaque corps subtil coïnciderait un état de conscience spécifique. un état vibratoire différent. á chaque état vibratoire correspond un monde qui nous accueille. ces mondes étant imbriqués les uns dans les autres. tout est là, à notre portée. ce qui me fait dire que nous possédons une contrepartie non-physique. après le corps physique, il y a donc le corps éthérique qui soutient cette matière avec sa propre vitalité. là, sont les nadis, contreparties du système nerveux. ensuite, nous trouvons le fameux corps astral avec ses émotions. les autres corps, mental, causal, bouddhique, atmique, sont plus ou moins développés et me dépassent un peu. ils génèrent en moi un peu de peur et de crainte inavouée. dur, dur d'être petit ! par contre étudions le corps astral qui est un cas intéressant : le fameux corps émotionnel. il me plaît bien, celui-là. krisnamurti (philosophe indien) : « vous êtes vous-même la porte que vous